Le couple heureux qui se reconnaît dans l'amour défie l'univers et le temps; il se suffit, il réalise l'absolu...
Simone de Beauvoir

samedi 27 mars 2010

Du travail, des projets

Et voilà! Monsieur Cherrybee vient de terminer sa première semaine de travail. Absolument enchanté de sa nouvelle place, retour de Manpower: l'employeur aussi, apparemment. Maintenant, reste à savoir si le contrat de 3 mois, malgré la crise ,va se transformer en embauche permanente. Mais bon, on ne va pas stresser d'avance. Pour le moment, tout va bien et on continue de rêver.




Nous avons rencontré, au salon de l'habitat un monsieur extraordinaire, monsieur Michel Martel, qui fait des choses extraordinaires en matière d'aménagement paysagé. Et, chose curieuse, des 4 que nous avons rencontrés, c'était lui le moins cher. Du coup, nous l'avons choisi pour faire de notre terrain lunaire un petit havre de fraicheur et de verdure.




Nous le rencontrons donc vendredi (je vous rappelle qu'ici, le vendredi saint est un jour férié) pour commencer à réfléchir à nos goûts, nos préférences et surtout à nos limites. Ben oui, grattouiller la terre pendant 5 mois, ça n'a jamais été mon fort. Déjà que penser à arroser les plantes vertes tous les .... heu, c'est tous les combien déjà? Bref voici quelques échantillons de ce qu'il a déjà réalisé. Qu'en pensez-vous?




C'est beau, hein? En plus, il travaille avec sa femme et ses deux fils. Belle affaire de famille.

À part ça, demain cabane à sucre avec la gang si on trouve de la place. La semaine prochaine étant Pâques, je crains (non, je suis sûre) que nous ayons ensuite beaucoup de mal à faire la tire sur la neige. Tout a fondu.

Bisou les gens !!!


samedi 20 mars 2010

La lumière au bout du tunnel! Job trouvé!

En ce merveilleux premier jour de printemps, je vous rassure, nous n'avons pas fait l'expérience de mort imminente. Mais comment dire.... Voilà en résumé l'état d'esprit de mardi dernier:


Et voilà que jeudi, la nouvelle est tombée. Une énième entrevue a enfin abouti chez Bluestreak, alors que Chum croyait que c'était encore fichu, à l'analyse des premiers signes (ils voulaient faire une deuxième entrevue pour "être sûrs" car ils avaient déjà quelqu'un en vue, ils lui ont dit "bonne chance" à l'issue de l'entrevue). Jeudi, donc, ils demandaient les références (et quelles références, un questionnaire de 3 pages), et les disponibilités de chum . Et vendredi, hier donc, il est allé signer son contrat chez Manpower puisque c'est eux qui sont venus le chercher sur Jobboom. Il devrait y rester pendant deux mois, le temps de la période de probation, puis négocier directement son embauche d'employé permanent si tout va bien, si la crise nous fiche un peu la paix.
Comment exprimer ce que l'on ressent à ce moment-là. On pourrait exploser, sauter de joie, fondre en larmes, danser la lambada au milieu du salon....
Mais au lieu de cela.... rien... Enfin presque. Ce serait plutôt, la même réaction qu'aurait quelqu'un qui a été gravement malade et à qui on annonce que les radios ne décèlent plus rien. Que les traitements, les perfusions sont terminées. On se pose des questions, on demande, redemande: "vous êtes sûrs, c'est bien vrai?. Faut vraiment que j'enlève mon CV des sites? " En fait, oui, c'est ça. On n'ose pas y croire.
Croire que lundi, on va se lever un peu plus tôt pour prendre l'auto, le bus, un autre bus. Qu'on va s'asseoir à un bureau, un vrai. Qu'on va nous souhaiter bienvenue.... Que vendredi prochain, comme beaucoup de travailleurs, on sera content de rentrer à la maison pour se reposer de cette LONGUE SEMAINE DE TRAVAIL.

Aujourd'hui, nous sommes allés au salon national de l'habitat de Montréal.

On recommence tout doucement à faire des projets pour cet été. Les enfants vont arriver, les amis.... Va falloir préparer le jardin, le programme des activités estivales...

Un truc tout con. On s'est arrêté à la gare de bus pour recharger la carte de bus mensuelle. Vous imaginez? Carte de bus MENSUELLE!
Juste pour l'anecdote, on est tombé sur la manifestation des 75 000 syndiqués de la fonction publique moins une (bibi) qui se mobilisaient pour arriver à obtenir un minimum d'augmentation de salaire avant le 31 mars.Impressionnante, la mobilisation.


De toute façon, moi j'ai toujours fait une très mauvaise syndiquée.... Mais chut, ne le dites pas.

Allez, on va reprendre tout doucement nos découvertes du pays, nos promenades en forêt, on va faire chauffer l'appareil photo. C'est sûr, maintenant, c'est reparti pour une belle année!

Encore un grand merci à tous ceux et toutes celles qui, par leurs messages publics ou privés,leur aide, leurs interventions, leur soutien, sur ce blog, Facebook, Linkedin nous ont aidés à traverser cette mauvaise passe. Nous savons que nous avons de vrais amis et c'est quand même le bien le plus précieux que l'on puisse avoir dans une vie.

Merci à tous et ....



Bisou les gens !!!

lundi 15 mars 2010

Que c'est beau la vie

« Que c’est beau la vie », chantait-il avec fougue. La vie est un peu moins belle depuis la disparition, samedi, de ce chanteur-poète qui animait de sa présence calme et tranquille les dimanches d'Antraigues.



J'avouerai, je n'étais pas une fan absolue de Jean Ferrat, il n'était pas de mon époque, il avait plutôt l'âge d'être mon père.
N'empêche, les souvenirs remontent à ma mémoire... 1983, premier été d'une longue série que je passerai aux Blanchons, à 500 m à vol d'oiseau du coeur du village d'Antraigues.


Les pique-niques sur le volcan chargés de sacs à dos remplis des bons saucissons, du beurre en motte et du pain frais de la copine-épicière qui vendait tout et nous offrait au retour le soir le bon petit sirop de fenouil réconfortant. Les petits goûters au pied du château de Cros, le crapahutage jusqu'à la cascade du Ray Pic et la baignade amplement méritée.



La brocante du 15 août. L'achat du monumental coffre sculpté qu'il fallait ramener aux Blanchons à travers la montagne. 500 m oui, à vol d'oiseau, mais à pied, c'était 2 km qu'il a fallu se taper, dans la "montagne" en trimballant notre énorme coffre arraché de haute lutte à un acheteur adversaire.

Les soirées au mini golf de Vals les Bains (on n'avait pas droit au Casino, on avait trop d'enfants), la victoire récompensée par une sublime glace aux marrons chez Alix...
Et puis Jean Ferrat, qu'on voyait de temps en temps se promener, boire son petit jaune attablé à "La Montagne" son ancien restaurant,


pétanquer sur la place du village.... Manquer de se faire renverser par Cherrybee tellement il était habitué à traverser les routes de son pays sans regarder à droite ou à gauche :-)

Demain, tu vas partir, dans la vieille église, entouré de ta famille, de tes amis. Ils vont t'écouter encore une fois (pas la dernière) chanter "que c'est beau la vie", ils vont t'accompagner en long cortège, comme autrefois, jusqu'au petit cimetière de la montée de la Croisette (quel joli nom pour une star) ou bien peut-être même chez toi, face à ta "Montagne".



Et moi, je penserai fort à toi, à l'Ardèche, au château, à la cascade, au volcan, aux marrons grillés au feu de bois dans la cheminée, je tournerai une belle page de mon histoire, sans nostalgie, en me demandant si quelque part tu ne nous fais pas un signe en nous rappelant que nous sommes deux, que nous nous aimons, que nous avons la santé et que, malgré tout, "C'est beau la vie!".

Merci Jean, Au revoir, Jean

mercredi 10 mars 2010

Une soirée pas comme les autres

Avec tous nos soucis, ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas offert notre petit plaisir du mardi au ciné. Mais là!!! Mais là!!!! On pouvait pas faire autrement.
ET c'est comme ça qu'on est allés, comme des millions de spectateurs, allés découvrir par nous même.


Verdict? Sous le charme.

Bien sûr, comme je l'ai lu quelque part, il faut laisser son cerveau à l'entrée de la salle, accepter de se laisser emporter par la magie envoûtante de ce monde et bercer par la féérie de ce film (oui quand même). Trois heures? Ah oui? Quelqu'un aurait dit que c'était trop long? Moi, j'en redemande.



Et... La question que tout le monde se pose..... Y aura-t-il une suite. Eh ben Cherrybee, petite fûtée a la réponse!

James Cameron a déclaré qu'il devait encore régler certains détails avant de se lancer dans le tournage d'une suite à "Avatar".


Lors d'une brève interview accordée à MTV News sur le tapis rouge des Oscars, il a affirmé que l'avenir d'Avatar 2 était encore incertain : "Ce n'est pas couru d'avance. Il y a certains éléments qui doivent être négociés avec la Fox. Si tout est bien défini, alors ce sera bon. " Sachant que, même s'il n'est pas sorti grand vainqueur de la 82e cérémonie des Oscars (le film n'a remporté que 3 statuettes techniques), Avatar continue de battre des records de recettes au box-office mondial (2,5 milliards de dollars jusqu'à maintenant), ce qui devrait amplement suffire pour convaincre la Fox de trouver un accord avec le cinéaste canadien pour qu'il réalise une suite.



Par ailleurs, James Cameron avait déjà donné quelques détails par rapport à ce que pourrait être cette possible suite. Il expliquait ainsi que l'histoire suivrait les mêmes personnages principaux que le premier volet et que l'aventure pourrait se dérouler sur l'une des lunes de Pandora. À propos du titre, le réalisateur a déclaré qu'il ne comptait pas se servir d'un nom tel qu'"Avatar 2", le terme "Avatar" n'ayant plus aucun sens par rapport à la fin du premier film, et se tournerait plus vers un titre comme... "Na'vi".

En attendant, y aurait pas quelqu'un qui voudrait venir avec moi revoir la belle Neytiri?



Bisou les gens !!!

dimanche 7 mars 2010

Inauguration du chat des artistes


La liste des locataires du Chat est aussi variée qu’éclectique. On y trouve de l’écodesign, un atelier de bois recyclé, du design verrier, du rembourrage, de la fabrication de chapeaux et de la création littéraire, pour n’en nommer que quelques-uns. Depuis quelques semaines, il en compte une de plus. Ma cops artiste peintre Isabelle qui vient d'ouvrir son école de peinture au 2ème étage, dans un grand espace lumineux.



Et l’origine du nom? Le lieu a été baptisé de façon ironique en hommage à la chanson de Jean-Pierre Ferland, Le chat du café des artistes, où un artiste, au bord du désespoir, donne son corps en pâté au chat. « On en a fait une version plus positive où, le Chat des artistes, c’est un lieu pour le bonheur des artistes, une source d’espoir. »




Aujourd'hui, c'était l'inauguration officielle, avec cours de modèle vivant, exposition des travaux des élèves, dégustation de petits fours aussi délicieux que variés.
















Le plus beau et le plus sage des modèles



Tellement bon et tellement intéressant qu'on a fait la fermeture! ( Et qu'on a ramené le vrai modèle vivant à sa maison.... Mais chuuuuut!)

Bisou les gens !!!