Le couple heureux qui se reconnaît dans l'amour défie l'univers et le temps; il se suffit, il réalise l'absolu...
Simone de Beauvoir

vendredi 30 janvier 2009

Votre maison ..... Enfin, notre maison

Vue par:





Vous-même



L'acheteur



L'agent immobilier


La banque




Le fisc !!!



On va arriver à la vendre, cette piaule, oui ou non????
(Noooon, je parle pas de la petite maison dans La Prairie)

Allez, bisou, les gens !!!

mardi 27 janvier 2009

Mon cinoche

Nous avons un petit avantage, au Québec, sur les Européens, c'est que nous profitons du système de diffusion des nouveautés cinématographiques avec les États Unis. En clair, quand ça sort en Amérique, (si ce n'est pas une sortie mondiale), ça sort chez nous.
C'est comme ça que j'ai souvent l'opportunité de voir les films quelques mois avant vous autres. Pourquoi s'en priver quand le mardi, on a un tarif spécial à 4,95 $Can...
Bref, ces dernières semaines, nous sommes allés voir:

La guerre des mariées qui sortira chez vous le 11 février et qui s'appellera "Meilleures ennemies"



Avec Anne Hattaway (le diable s'habille en Prada) et Kate Hudson. Bon, ouais, c'est pas mal... À aller voir entre filles, si vous allez vous marier, et amener vos ados, ça leur fera une petite sortie sympa. Mais bon, ça casse pas trois pattes à un canard.

L'histoire de deux meilleures amies qui se mesurent sans cesse l'une à l'autre. Quand elles s'aperçoivent que leurs mariages tombent le même jour, elles se lancent dans une compétition acharnée pour choisir au mieux leurs invités, le lieu de la cérémonie et l'office religieux. Aucune d'entre elles ne veut céder.




Ensuite, on est allés voir Twilight




Celui-ci, vous connaissez, il est déjà sorti chez vous.

Twilight, l’adaptation d’un roman de Stephanie Meyer, raconte l’histoire de Bella, une adolescente de 17 ans qui déménage dans une petite ville avec son père et qui est attirée par un compagnon de classe mystérieux qui est issu d’une famille de vampires.





Un film destiné initialement aux ados, mais que tout le monde a adoré, moi y compris. Vivement la suite. (enfin LES suites)




Et enfin, le top du top, the best of the best , THE FILM, celui qui remue aux tripes et dont on ne ressort pas indemne...

L'étrange histoire de Benjamin Button




Il sortira chez vous le 4 février.

Avec Brad Pitt, (mmmmhhh) et Kate Blanchett...



Un homme âgé rajeunit au fur et à mesure que les années avancent. Les choses se compliqueront lorsqu’à 50 ans, il tombera amoureux d’une femme qui en a 30.D'ores et déjà, ce film est en nomination pour 5 Golden Globes , dont celui du Meilleur Film.

Un film qui fait réfléchir sur la vie, sur la mort, sur la vieillesse qui approche, le temps qui passe, le temps qui court....




Un seul mot : FONCEZ!!!

Bon, moi, en attendant, je fonce voir les Noces Rebelles avec Di Caprio et Kate Winslet ( Ben alors! Titanic! Ca ne vous dit rien? Ben vous alors!)

Que ça ne vous empêche pas de me donner votre avis sur un de ces films, tirez bien la porte en

sortant derrière vous!
Bisou les gens !!!

samedi 24 janvier 2009

Le secret de Polichinelle

Aujourd'hui, une affaire bien spéciale défraie toutes les chroniques de nos tabloïds:

Voici exactement l'article de départ qui date de 4 ou 5 jours:
" Elle est très belle, et veut beaucoup d'argent. Il est très riche, et n'a jamais voulu se marier, a-t-il affirmé hier. Résultat: un procès ultramédiatisé qui se poursuit au palais de justice de Montréal, à la grande joie des potineurs. Or la saga qui oppose une conjointe de fait à son richissime ex-compagnon soulève, au-delà de l'anecdote, d'importantes questions de fond sur les droits - ou leur absence - des conjoints, selon qu'ils sont mariés ou pas." On l'appelle ici Lola, la voilà

lui est surnommé Éric, le voici.

Lola,34 ans aspire à obtenir des millions pour elle-même, en plus de la pension de 420 000$ nets d'impôts qu'elle reçoit pour la garde partagée des trois enfants qu'ils ont eus ensemble. Brésilienne d'origine, elle poursuit aussi monsieur dans ce pays d'Amérique du Sud, afin d'obtenir le partage de ses biens là-bas.
Éric confirme avoir connu Lola sur une plage du Brésil, le premier de l'an 1992. Elle avait 17 ans, il en avait 32. Il a eu le coup de foudre, admet-il. Ils se sont revus au carnaval de Rio, puis environ huit fois par année ensuite jusqu'en 1994. En janvier 1995, Lola est venue habiter au Québec avec lui.
Éric affirme que leur relation en a été une d'amour et de passion, avec des hauts et des bas. Ils se quittaient et reprenaient dans l'espoir que ça fonctionne. À travers cela, ils ont eu trois enfants, entre 1996 et 2001. Hormis quelques tentatives pour être mannequin avant la naissance du premier, Lola n'a jamais travaillé, et n'a jamais manifesté non plus le désir de le faire.Éric payait tout, et elle disposait de cartes de crédit à volonté. Elle accompagnait monsieur dans ses voyages quand elle le désirait. Il aurait apprécié qu'elle soit plus autonome et l'aurait aidée, si elle en avait manifesté le désir. Mais cela ne s'est pas produit.
En 2002, elle a intenté des procédures, qui durent maintenant depuis sept ans. Elle a eu quatre conjoints après lui, dont Herbert Black, qui paie les factures d'avocat de madame depuis 2006. À Montréal, qui est un petit village, on sait aussi qu'Éric, après lui avoir payé une maison de 1,5 M$ qui ne lui a pas convenu car "elle avait des champignons" vient de lui payer une superbe maison de 2,5 M$ comme celle là

ou celle là



dans le quartier le plus huppé de Montréal: Westmount. C'est ici


Lola était jalouse et critiquait monsieur, sa manière de vivre et ses amis. Il a mis fin à la relation en octobre 2001.

Pourquoi tout ce tapage? Tout simplement parce qu'ici, les femmes non mariées qui se séparent n'ont droit à aucune pension alimentaire personnelle, juste celle (bien salée en général) accordée aux enfants. Et qu'ici, le système juridique est un mélange de droit romain, de droit coutumier et de jurisprudence. Autant dire que la Cour marche sur des oeufs. De plus, au Québec, le Code civil prévoit taire les noms des parties dans les cas de litiges en droit familial.Donc, on n'a pas le droit de révéler les noms du multimilliardaire et de son ex-poule.
Or, comme Montréal est toujours un petit village, ici, tout le monde sait qui est ce pauvre persécuté par une belle vache laitière (c'est comme ça que l'a présentée sa propre avocate)

Et voilà le plus drôle: même si le Code de procédure civile leur interdit de le faire, plusieurs blogueurs québécois ont publié vendredi les noms et même les photos des deux protagonistes. Ca s'en donne à coeur joie aux États Unis qui ne sont pas soumis à la loi québécoise, et ici certains blogueurs disent "ne pas se sentir tenus par l'interdit de publication des noms des conjoints" car ils ne se considèrent pas comme un média. That's it, that's all. Mais Dominique Goubeau, professeur de droit à l'Université Laval, indique que les blogueurs québécois qui ont diffusé le nom des ex-conjoints enfreignent bel et bien l'article 815.4 du Code de procédure civile.
«Ils courent un risque, car ils pourraient effectivement faire l'objet de poursuites en dommages et intérêts de la part des personnes impliquées», explique M. Goubeau. M. Goubeau souligne toutefois que la loi concerne seulement la publication et la diffusion de l'information. «Une personne qui dévoilerait le nom du milliardaire à son voisin à un arrêt d'autobus n'enfreint donc pas la loi. Et entre nous, on parle que de ça!
Donc, moi JE SAIS QUI C'EST, mais je tiens à mon blog. Par contre, vous, vous pouvez aller gogueler un peu et me donner les réponses. C'est pas moi qui l'aurai dit, c'est vous.
En tout cas, ça me ferait ch... qu'Éric soit obligé de tout partager, il serait obligé de vendre son affaire et moi, je pourrais plus aller au c..... Oups!!!


Allez! À vos coms!



Bisou les gens !!!

jeudi 22 janvier 2009

Le début d'Oser le Rêve

C'était il y a trois ans, dans un petit village de Provence.

Après des mois de préparatifs, un mariage, et puis la fête, qui a duré une semaine dans notre mas, face à la Sainte Victoire.


Que je vous explique: nous nous sommes mariés le 6 août 2005, le jour exact des noces d'or de mes parents et de l'anniversaire de ma ballerine.Ca tombait un samedi, c'était prédestiné. Nous avons profité de la cérémonie pour ré-organiser une cérémonie de renouvellement de voeux pour mes parents à la mairie, juste après notre cérémonie, et le soir, nous avons offert à notre ballerine le tutu de professionnelle dont elle rêvait.Depuis, on en a la nostalgie. On ne rêve que d'une chose. Recommencer.

Ca vous surprend si je vous dis qu'on a une petite idée derrière la tête? Et vous vous viendriez? Attention, cochon qui s'en dédie!........
Maintenant, à vous de deviner l'occasion.
Un indice: ça se passerait l'année prochaine :-)

mercredi 21 janvier 2009

Le message de monsieur Obama


Bon !!! Comme vous êtes plusieurs à me demander la traduction du message de Barack (ben oui quoi, on est intimes :-) ) voici la lettre en français


Cher Michel, (c'est mon chéri)


C'est sur le point d'être officialisé. Dans quelques heures Barack Obama prêtera serment en qualité de 44ème Président des Etats Unis. C'est le point culminant d'un long voyage qui a commencé il y a deux ans à Sprinfield dans L'Illinois.

Vous avez été avec nous à chaque étape de ce chemin et nous ne serions pas arrivés jusque là sans vous. Mais il y a encore beaucoup de travail ardu à accomplir.Restez impliqué. Stay involved at WhiteHouse.gov et aidez le Président Barack Obama à changer le pays :http://change.gov/joinus

Merci,

L'équipe du projet de transition présidentielle , Obama-Biden

Bon, je vous raconte. Mon chéri-chéri est un passionné de l'éthique de l'équipe d'Obama et il suit depuis des mois le site cité plus haut.
Il a conscience du changement, du bouleversement qui est en train de s'opérer, et il suit pas à pas ce site qui propose à toute la population de participer à la création d'un monde nouveau.
Pour info, ils ont mobilisé une énorme équipe pour aller recueillir les messages des internautes auquels ils ont demandé de faire des suggestions sur tous les sujets possibles. Une première compilation a été faite et les questions qui ont soulevé le plus d'intérêt ont été transmises à monsieur Obama qui en fera son livre de chevet.
C'est bien la preuve que tout ce qui peut être envoyé à cette équipe est lu et pris en compte.

Bisou les gens !!!

mardi 20 janvier 2009

Quand Monsieur Obama nous écrit

En arrivant à la maison, on a eu la bonne surprise de recevoir un gentil mot de monsieur Barack Obama dans notre boite à mail.


Nous avons énormément apprécié, d'autant que parait-il, nous sommes désormais les partenaires privilégiés de la Grande Amérique.

Le voici, sans rien retrancher:

Dear Michel,
It's about to be official.In a few hours, Barack Obama will be sworn in as the 44th President of the United States.It's the culmination of a long journey that began two years ago in Springfield, Illinois.
You've been with us every step of the way, and we couldn't have done it without you. But there's a lot of hard work ahead. Stay involved at WhiteHouse.gov and help President Barack Obama change the country:http://change.gov/joinus
Thank you,
Obama-Biden Presidential Transition Project

Ah bravo !!!!

J'ai tout magané mon blog en voulant aller jouer dans le HTML. Alors, comme ce soir, je vais au ciné, je viendrai ranger tout ça demain.
Bisou les gens!!!

dimanche 18 janvier 2009

Bloquée par la neige!

Cher patron,
Il m'est impossible de me rendre au travail aujourd'hui.
J'ai essayé de sortir mais il y a 20 centimètres de neige devant ma maison !
Je vous envoie une photo pour vous le prouver !
votre honnête employée !
Cherrybee




Je vous souhaite une excellente semaine. Pour moi, elle va être bonne :-)

Mon fiston qui en a ras le bol de la France où on ne peut rien faire quand on a 20 ans (euh 19), même pas trouver un maitre de stage pour faire une bonne formation, a décidé de nous rejoindre dans l'année. J'envoie aujourd'hui les papiers officiels pour la demande de rapprochement familial. Si tout va bien, en août, il commence une scolarité pour obtenir un diplôme dans l'aéronautique. Bombardier recherche 3500 personnes pour combler des emplois dans les années qui viennent et ils n'arrivent pas à trouver suffisamment de monde.

Pouvou qué ça douré

À part de t'ça, on passe pour des fadas icitte! On est allés acheter un arbre de Nouwell!!

Ben oui, on en avait un tout petit et miteux et on en avait repéré un de 2 mètre, tout illuminé de lumières LED. Malheureusement, il coûtait 400 $! On s'était bien promis d'être là aux soldes. Et puis.... on a oublié. Hier, on rangeait les petits saints dans leur nid de papier de soie, et notre sapin miteux, quand l'idée nous a pris d'aller voir au magasin....À tout hasard.

Et on a trouvé! Exactement celui qu'on voulait, soldé à 185 $! Il est magnifique. Je vous dis pas la tête que faisaient les employés du magasin. On les a bien fait rire! On l'a ramené à la maison, remonté pour voir si tous les LED fonctionnaient..... Et il est bôôôôôô!!!

Merci à ma belle Monange, ma copine Yann, ma fidèle Stayma (je travaille au PIF!), Mariaudin qui arrive bientôt et la zoulie Sophie qui m'ont suivie!

Bisou, les gens !!!

Bisou les gens

samedi 17 janvier 2009

Le froid persiste et signe

Je sais , ça vous énerve mais ça va toujours aussi bien. Le froid persiste et signe encore pour 2 jours, après ce sera la neige qui prendra le relais. J'ai encore découvert aujourd'hui quelque chose de pas banal: la neige qui fume! Oui oui, vous avez bien lu! J'ai bien regardé, il n'y avait aucune bouche d'égout, d'ailleurs, c'était sur un talus.

Et j'ai vu la neige fumer dans le petit matin. Meuh non, j'ai pas fumé moi! Zavez qu'à venir voir.





Bon, y a quand même quelques problèmes. Nous en sommes à la 19ème conduite d'eau qui pète, et qui dit eau par moins 25, dit patinoire gratuite dans les 10 minutes!


Sans compter les petits malins qui roulent trop vite et jouent les filles de l'air sur les plaques de verglas....


Mais bon, ici tout va bien.

Les autos démarrent bien, (la mienne est dans le garage, gniark,gniark, gniark). Celle de chéri est branchée tous les soirs à sa prise électrique


C'est pas notre auto, c'est juste pour vous montrer. Un bloc avec une résistance garde le moteur à une température de 30° environ pour qu'au démarrage, l'auto puisse partir facilement.
On fait les oignons, on s'habille avec plusieurs couches, simplement, ça prend un peu plus de temps pour s'habiller avant de sortir.

Aujourd'hui, c'était congé. Je suis allée faire mes équivalences de diplôme au MICC, et je suis vite revenue fignoler mes bannières. Demain, on a décidé avec chéri de jouer toute la journée à Raving Rabbids sur la Wii, vous savez, ces lapins crétins qu'on dégomme avec des débouche-WC.





En voilà, une activité intello qui va nous rendre plus grands et plus forts!!!


M'en fous! On s'éclate trop!


Allez bisou les gens !!!!

jeudi 15 janvier 2009

La vie sous un viaduc à -31°





Sans commentaire....
Ou plutôt si:


Photo cyberpresse.ca
On gelait hier, on gèle aujourd'hui, et autant s'y faire, c'est parti pour encore quelques jours. Pas un temps à laisser un sans-abri dehors, même s'il refuse un gîte chauffé. Car il reste des places dans les refuges, mais certains refusent mordicus d'y aller. Par de tels froids polaires, il n'y a pas à hésiter: si la persuasion échoue, la police prend le relais
Sous un viaduc à l'ombre des tours du centre-ville, une cabane de fortune se dresse entre deux piliers de béton. Une clôture de fer, une grande toile de plastique. Et là, couché dans la pénombre, il y a un homme. Ce soir, il fait -31 degrés avec le vent. Et M. Caron, 59 ans, a la ferme intention de passer la nuit dehors. «Ça fait 30 ans que je vis dehors, tabarnak!»
«Oui, je sais que ça fait 30 ans. Mais moi, je n'avais pas connaissance que vous viviez dehors pendant les 29 autres années. Là, je le sais. Et si vous mourez de froid ce soir, je vais me sentir très, très mal», lui dit doucement Nancy Keays, infirmière à l'équipe itinérance du CLSC des Faubourgs. Mme Keays et Jason Champagne font, en ce début de soirée, un blitz d'urgence auprès de sans-abri à risque repérés en matinée. Afin de s'assurer qu'ils ne meurent pas gelés.
Nancy Keays connaît bien M. Caron. Avant de connaître son nom, elle l'avait surnommé M. Squat. Il vit en permanence sous ce viaduc, où les autos qui passent produisent en permanence un roulement de tonnerre.
M. Caron ne veut rien entendre. Jason Champagne s'interpose. «Je suis le patron de Nancy. Vous avez le choix. Ou vous allez dans un refuge, ou on vous emmène à l'hôpital. Vous ne pouvez pas rester dehors.» M. Caron grommelle. Jason Champagne empoigne son cellulaire. Il réclame une ambulance et une voiture de police pour conduire l'homme à l'hôpital Jean-Talon, l'établissement de garde ce soir dans ce genre de situations.
De loin, M. Caron entend le téléphone. «Câlisse de mémères!» Il se lève, enfile ce qui lui tient lieu de bottes, et part, son mince manteau grand ouvert. Les intervenants le suivent pendant un moment. À cause de la circulation, ils sont cependant contraints d'interrompre leur filature.
Après un moment, le constat est clair. «On l'a perdu», dit Jason Champagne. Les intervenants se rendent au poste de police de quartier, afin de demander aux agents de passer le voir, au cours de la soirée, pour s'assurer qu'il est toujours en vie. Impossible, leur répond l'agent en service. À cause du spectacle du rappeur Lil' Wayne, toutes les voitures sont au Centre Bell. «Mais si quelqu'un appelle, on va y aller.»
Évidemment, personne ne va appeler pour M. Caron. L'homme va donc passer la nuit dehors.
***********
Gare Windsor. Nancy Keays et Jason Champagne sont à la recherche d'un jeune repéré ce matin. Dans les escaliers, ils croisent un homme, vêtu d'un simple chandail de laine. Ses mains sont nues. Il a un sac de plastique à la main. «Est-ce que vous êtes dehors, monsieur?» demande Mme Keays. «Depuis toujours, madame. Je ne suis pas un itinérant, je suis un campeur», répond l'homme. «Ce soir, vous pouvez mourir de froid si vous dormez dehors», lui dit l'intervenante. «Il ne faut pas dormir, il faut marcher», réplique-t-il.
L'homme remercie les intervenants, qui lui proposent de l'emmener à la Mission Bon Accueil, située tout près. Il refuse poliment. «C'est une trop courte distance. Je vais me rendre à pied.» Nancy Keays le regarde partir avec inquiétude.
Le jeune que les intervenants recherchent est encore en haut de son escalier. Il porte un kangourou, pas de bottes, pas de mitaines, pas de tuque. Hier, Robbie, 25 ans, a couché à côté d'un guichet automatique. Ce soir, il n'a nulle part où aller. «Ils vont vous expulser de la gare bientôt», lui souligne Mme Keays. Robbie suivra finalement les intervenants à la Mission Bon Accueil, où une quarantaine d'hommes sont déjà assis dans la cafétéria.
Nancy Keays suit régulièrement «ses» sans-abri, qui se retrouvent un peu partout dans l'île de Montréal. Pour ceux qu'elle connaît, et dont elle sait qu'ils ont des problèmes de santé mentale, elle intervient parfois en prévention pour les faire hospitaliser avant de très grands froids. Cependant, la plupart des sans-abri qu'elle rencontre dans ces blitz d'urgence, elle ne les a jamais vus auparavant. La plupart acceptent volontiers de la suivre dans un refuge. Mais d'autres sont totalement récalcitrants.
Celui-ci, par exemple, rencontré plus tôt dans la journée dans un parc du centre-ville. Vêtu d'un simple manteau de printemps, il était nu-pieds dans ses souliers. Ses pieds étaient déjà couverts d'engelures. Il a refusé de suivre Nancy Keays.
Aux dernières nouvelles, des policiers étaient à sa recherche
Katia Gagnon, la Presse

Ouiiiii! Voilà! voilà!!!!


Ah! vous étiez déjà là? Je viens juste de trouver les clefs!
Bon, c'est un peu le b....., j'ai pas encore refait les peintures ni accroché les tableaux, mais puisque vous êtes là, laissez moi un petit com....Ca me fera plaisir!
Bisou les gens!!!